L'optimisme règne à Boston

Mardi 08 avril 2008
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Aaron Ward croit en les chances des Bruins. (Photo Getty) Si les partisans du Canadien sont plus optimistes que jamais à l’aube des séries 2008, les amateurs des Bruins de Boston n’ont pas lancé la serviette.

Selon un sondage effectué par le quotidien Boston Herald, 40% des partisans des Bruins croient que leur équipe sera en mesure d’éliminer le Canadien en première ronde des séries éliminatoires.

Toutefois, plusieurs fans des Bruins pensent que leur équipe ne fera pas long feu en première ronde. 20% des répondants au sondage ont prédit une élimination en quatre parties alors que 22% des participants pensent que les Bruins vont s’incliner en cinq matchs.

Près de 1500 amateurs ont répondu à ce sondage.

Ward aime le rôle des négligés

Le défenseur des Bruins, Aaron Ward, est content d’affronter le Canadien puisque ses coéquipiers sont à l’aise dans le rôle du négligé.

«Tout le monde pense que c’est déjà fini puisque nous affrontons Montréal. Les amateurs se disent qu’ils vont nous écraser en quatre parties», ajoute Ward. «Mais vous savez quoi? On espère justement affronter le Canadien dans un tel état d’esprit».



«Plus les journalistes nous disent : “Ce ne sera vraiment pas facile, vous affrontez le Canadien”, il n’ y a aucune pression sur nos épaules. Mais si on joue comme nous devons le faire, j’aime nos chances», conclut Ward.

Le journaliste du Boston Herald, Stephen Harris, déplore le fait que les partisans des Bruins ne soient guère impressionnés par la participation des Bruins aux séries éliminatoires.

Selon lui, la majorité des amateurs de Boston se disent que les Bruins vont se faire lessiver en première ronde ce qui n’est pas un grand accomplissement pour leur organisation à leurs yeux.

Harris tente de rappeler aux partisans des Bruins que leur équipe a connu une saison magnifique en dépit des nombreuses blessures.

Le journaliste américain rend hommage au directeur général des Bruins, Peter Chiarelli, qui a redressé cette équipe très rapidement.

Il rappelle que très peu d’experts, sinon aucun, voyaient les Bruins en séries.